Wednesday, September 29, 2004

Les gens occupés...

- Pensez-vous qu'une relation, réelle, sincère, durable peut découler du virtuel ?

Moi je pense que les gens qui cherchent leur idéal de l'autre sexe dans le virtuel sont principalement des gens beaucoup trop occupés par leur travail et qui ont donc à peine le temps de faire du social. C'est des gens qui s'investissent totalement dans leur travail et qui en tirent une grande satisfaction. Toujours est-il qu'un des aspects de la vie qui nous procure également une aussi grande satisfaction est la vie privée et intime. Ca donne de l'équilibre à la personne et la fait s'épanouir au delà du plaisir que peux procurer un travail bien fait ou même une famille bien soudée. Ces gens là ont alors recours au monde virtuel auquel ils peuvent accéder même pendant leurs horaires de travail pour éventuellement dénicher des profiles susceptibles de les intéresser.

Au début j'étais persuadé que les chances sont peu probables qu'on puisse s'attacher à quelqu'un qu'on n'a jamais vu. Puis après je me suis mis à raisonner différemment. Je me disais, mais au fait le plus important qui fait qu'on s'attache à une personne n'est pas uniquement son aspect physique. Il y a certes une certaine attirance physique qui s'exerce et influence notre choix de la personne avec qui on désire partager notre vie, mais il y a aussi et surtout des affinités au delà. Maintenant ces affinités découlant principalement de l'esprit et non pas de l'aspect de la personne, on peut aussi bien les percevoir en virtuel à travers les conversations qu'on a et à travers les réactions qu'on reçoit!! Toujours est-il qu'il y a une part de risque quand on prend ses attentes pour des réalités et qu'on voit en la personne avec qui on partage des discussions agréables des qualités qu'elle ne possède pas forcément mais avec lesquelles on la couvre pour la voir non pas telle qu'elle est mais telle qu'on voudrait qu'elle soit.

Bref notre vie moderne a certainement plusieurs avantages, mais elle a cet inconvénient qu'elle réduit le contact humain social à un niveau qui frôle zéro, et apparemment ce n'est pas près de s'arranger. Nous sommes aujourd'hui des fonctions socioprofessionnelles plutôt que des êtres humains. Chacun vit dans sa propre bulle et n'en sort pratiquement jamais. Heureusement que nous avons des congés (qui sont de plus en plus réduits jusqu'à se résumer à quelques jours plutôt qu'aux trois semaines nécessaires pour se reposer). Lors de notre congé, on s'efforce d'oublier le stress de la vie professionnelle et de partager des moments agréables avec son entourage immédiat avec qui on vit à longueur d'année (chacun dans sa bulle également) sans vraiment prendre le temps d'apprécier juste le fait d'être parmi eux.

Personnellement, j'ai fait de mon congé cette année un moment de "retrouvailles" avec ma mère et mes petits frères et soeurs. On est partit ensemble au bord de la mer et on a passé dix jours dans l'insouciance et la relaxation.

Ca fait beaucoup de bien certes, mais il y a toujours le coté personnel, privé, intime qui est négligé dans l'histoire. Le rythme du travail reprend et reprend avec lui notre fonction socioprofessionnelle qu'on remplit tant bien que mal en camouflant nos malaises et en focalisant notre énergie et notre attention sur la réussite en termes de résultats et d'atteinte des objectifs.

Saturday, September 25, 2004

Sommes-nous toujours prisonniers du regard des autres ?

L’image que nous renvoie un miroir est une image à apprivoiser. Nous gardons un parfait contrôle sur elle : il suffit de replacer une mèche, de redresser les épaules ou bien même de rectifier le rouge mal posé. La privation du miroir crée le désarroi ; il ne reste plus que le jugement des autres, mais sans aucune possibilité de maîtrise. On est souvent victime de la perte de contrôle de sa propre image. C’est pourquoi l’autre devient un support nécessaire pour garder une sorte d’illusion sur soi. Personne ne peut nier qu’aujourd’hui, on accorde énormément d’importance au regard des autres pour une multitude de raisons. Mais sommes-nous toujours prisonniers du regard des autres ?
Je pense qu’on est toujours prisonnier du regard des autres, car on a besoin de l’autre pour obtenir une vérité quelconque sur soi, on doit toujours passer par l’autre pour se voir d’une manière totalement objective. Le jugement de l’autre est indispensable à notre existence et est d’ailleurs essentiel à la connaissance que nous avons de notre « moi ». C’est par l’autre que nous pouvons saisir réellement notre existence et accéder à une connaissance véritable de nous-même. Remarquons qu’au plus profond de notre conscience et de notre subjectivité, les autres nous déterminent ; c’est pourquoi l’existence du jugement d’autrui est donc une donnée fondamentale et irréductible. Mais il est important de remarquer que ce jugement est très manichéen. Ce regard peut nous apporter beaucoup de bien personnel mais peut aussi nous être intolérable. Prenons l’exemple de Huis-Clos : SARTRE, qui est, selon moi, le théoricien le plus affirmé dans le domaine des relations avec les autres, affirme que « l’Enfer, c’est les autres ». Chacun est le bourreau de l’autre, qu’il torture en le soumettant constamment à son jugement, en le condamnant pour ainsi dire à mort. Dans ce cas-ci, les personnages vont découvrir que la pire condamnation, c’est que le regard d’autrui est omniprésent et qu’on ne peut y échapper. Ce jugement est donc insupportable !
Mais d’un autre côté on ne peut pas exister sans ce regard permanent ; car nous avons besoin de plaire aux gens qui nous entourent. « Nous ne sommes nous qu’aux yeux des autres, et c’est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous », nous expliqua SARTRE dans L’Etre et le Néant. Si au contraire nous n’arrivons pas à nous voir comme les autres nous voient, pour nous analyser d’une manière objective, on tombe dans une sorte d’exclusion personnelle dans laquelle la découverte de son intimité et de sa véritable connaissance de soi est inexistante. Cette exclusion transforme rapidement notre vie en Enfer, en un insuccès farci d’absurdités ; toutes les unes aussi ridicules que les autres. Par exemple, par peur de déplaire naturellement, nous faisons exprès de déplaire.
Voilà pourquoi, je pense qu’il est très important de se soucier du regard des autres, car ceux-ci demeurent nos « vrais juges » et n’ont pas peur de nous condamner. Ainsi, d’une part, toute personne doit savoir qu’il est essentiel d’apprendre à se connaître par le jugement d’autrui ; mais d’une autre part, nous devons aussi comprendre qu’il est primordial de nous analyser grâce à notre connaissance du « moi ». "Le « Je » ne peux exister sans autrui, qui est une « pièce maîtresse de notre univers »", selon Michel Tournier. On comprendra par conséquence, que l’on soit tenu de lui exprimer une profonde gratitude. Mais, avant tout, pour qu’il puisse jouer son rôle, nous ne devons surtout pas en faire une copie de notre « moi » ; il faut qu’on le laisse être en tant que « autre », car c’est de l’autre en tant qu’« autre » que nous avons besoin, et non de « moi ».En conclusion, on peut dire que nous sommes presque toujours prisonniers du regard des autres, nous le découvrons comme la condition de notre existence. Car on se rend vite compte qu’on ne peut rien être (au sens où on dit qu’on est spirituel, ou qu’on est méchant, ou qu’on est jaloux) sauf si les autres nous reconnaissent comme tel.

Friday, September 24, 2004

Les gens que j'aime...

Il y a des personnes que l'on aime, des personnes que l'on aime bien et avec qui on passe des moments agréables, des personnes qu'on admire et qui nous influencent, des personnes qu'on croise en cours de route et soit on les apprécie et on cherche à maintenir le contact avec eux ou bien on les trouve pas à notre goût (chiants, irritants, exaspérants, prétentieux, pathétiques, disjonctés...) et on cherche à nous en débarasser ou du moins à éviter leur contact au maximum. Il y a aussi des gens que l'on côtoie au quotidien à cause d'un environnement social ou professionnel commun et que l'on est forcé de supporter même quand on ne partage pas grand chose avec eux. Bref, dans la vie on a forcément plusieurs types de contacts et de relations avec les autres. Sans aller jusqu'à emprunter à Jean Paul Sartre l'expression "l'enfer c'est les autres", je me demande parfois s'il n'aurait pas été plus facile de ne pas avoir affaire aux autres. Dans les pays développés, ce contact humain est de plus en plus relégué à un second plan puisque de plus en plus de situations où on a besoin d'entrer en contact avec les autres sont maintenant automatisées et donc on a affaire à des machines qui ne vont pas être frustrées si on les ignore ni exaspérées si on insiste. Cela ne veut pas dire que je n'aime pas le contact des autres. Je me débrouille plutôt bien et j'ai réussi à établir des relations très agréables avec plusieurs personnes. Je pense que jusque là je n'ai pas eu à me reprocher d'avoir frustré qui que ce soit, ni agit d'une manière déplacée avec quiconque. Parfois je fais usage de diplomatie (pour ne pas dire d'hypocrisie sociale) pour ne pas montrer mon désintérêt envers quelqu'un, mais c'est de bonne guère. Je voudrais quand même nommer quelques unes des personnes qui me font apprécier le contact humain et qui ont une place dans ma vie:
Ma mère : Ma relation avec elle est très spéciale. Elle est tout pour moi. Si je continue à vivre, à m'accrocher et à avoir de l'espoir c'est principalement parce que je l'ai encore dans ma vie. Je ne sais pas ce que je deviendrais sans elle et je ne veux même pas y penser. Sans être une mère poule, et sans que moi je sois trop dépendant d'elle, elle occupe néanmoins une place primordiale dans mon existence. Dieu la préserve pour moi et pour tous ses autres enfants;
Abderrahim : Je trouve qu'il es tout à fait normal que je parle de mon meilleur (et unique) ami. Cela fait un peu plus de 18 ans qu'on se connaît et nous sommes devenus de vrais frères. Quoi que je dise à son égard, je ne lui rendrais jamais complètement toute la reconnaissance et tout l'égard qui lui sont dus. Il a été un bon compagnon de route, le meilleur confident que l'on puisse trouver, le plus grand soutien moral dont on puisse rêver. Je ne veux pas le couvrir d'éloges même si je sais qu'il n'est pas quelqu'un qui aura la grosse tête, mais je tiens tout simplement à lui dire MERCI du fond du coeur;
Khalid : Même si c'est moi le grand frère et que je suis de 3 ans son aîné, j'ai beaucoup appris de lui. Il est d'une grande lucidité et il sait garder la tête froide même dans les situations d'extrême émotion, à tel point qu'on se tourne tous vers lui en des moments pareils. C'est également l'intello de la famille. Je l'aime plus que je ne le laisse paraître et je lui souhaite tout le bien du monde;
Sanaa, Fouad & Kawtar : Mes 2 petites soeurs et mon petit frère sont pour moi de vrais rayons de soleil. Ils sont ma source d'inspiration et quand je suis vraiment mal, il suffit que je passe un petit moment avec eux pour me sentir beaucoup mieux tout de suite après. Ils me comblent de bonheur et mon amour pour eux est parmi les choses qui me font tenir le coup et me donnent l'énergie nécessaire pour affronter les tracas du quotidien.
Farah : Plusieurs filles m'ont marqué, j'ai eu beaucoup d'affection pour certaines, j'en ai désiré d'autres et j'ai été éperdument amoureux à 3 reprises, mais Farah est réellement celle envers qui j'ai tous les sentiments du monde. Je l'aime passionnément, j'ai beaucoup d'admiration et d'estime pour elle, je la respecte énormément, je la désire intensément, quand elle n'est pas la elle me manque atrocement, quand je la retrouve je suis fou de joie... elle est ma chérie, ma bien aimée, mon âme soeur, ma joie de vivre, mon coeur ne bat qu'au rythme de son nom et je m'estime heureux et très chanceux de l'avoir enfin retrouvé après toutes ces années de recherche. Merci mon Dieu de m'avoir fait le plus beau cadeau dont on puisse rêver...
(à suivre)

Tuesday, September 21, 2004

And all that jazz: free music online, available and legal too... (International Herald Tribune, Friday, September 17, 2004)

Downloading music from the Internet is not illegal. Plenty of music available online is not just free but also easily available, legal and - most important - worth hearing.
That fact may come as a surprise after highly publicized lawsuits by the RIAA (Recording Industry Association of America), representing major labels, against fans using peer-to-peer programs like Grokster and EDonkey to collect music on the Web.
But the fine print of those lawsuits makes clear that fans are being sued not for downloading but for unauthorized distribution: leaving music in a shared folder for other peer-to-peer users to take. As copyright holders, the labels have the exclusive legal right to distribute the music recorded for them, even if technology now makes that right nearly impossible to enforce.
While the recording business litigates and lobbies over music being given away online, countless musicians are taking advantage of the Internet to get their music heard. They are betting that if they give away a song or two, they will build audiences, promote live shows and sell more recordings.
The first place to look for free music online is at the musicians' own sites. Many performers, from Bob Dylan (http://www.bobdylan.com/) to the Yeah Yeah Yeahs (http://www.yeahyeahyeahs.com/), post hard-to-find songs for listening: some as free downloads, some as streaming audio (which can be recorded with a free program like StepVoice at http://www.stepvoice.com/).
A next place to look is the labels, particularly independent rock and electronic labels like Matador (www.matadorrecords.com/music/mp3s.html), Vagrant (http://www.vagrant/ .com/vagrant/$ audio/audio.jsp), Barsuk (http://www.barsuk.com/), Saddle Creek (http://www.saddle-creek.com/) or Tigerbeat6 (www.tigerbeat6.com/html/catalogue.htm).
Many public U.S. radio stations also maintain music archives for streaming or downloading. Among them are the classical-music station WNYC (http://www.wnyc.org/) and eclectic stations like WFMU in Jersey City (http://www.wfmu.org/) and KCRW in Santa Monica, California. (http://www.kcrw.org/), all of which have troves of live performances. MTV at (http://www.mtv.com/) presents an entire album each week as an audio stream.
Following is a selection of other sites offering free music online. Most of them are best used with either a broadband connection or infinite patience. While major-label recordings are largely (but not entirely) off limits, there is more than enough available music to satisfy every listener.
Epitonic: The first and best place to look for any band with an independent recording is http://www.epitonic.com/, a superbly organized site that is likely to have music from nearly everyone heard on college radio. It includes not only downloadable songs but also biographical information and links for hundreds of acts, grouped under genres and subgenres.
And it has an invaluable "Similar Artists" feature that can direct fans of one band to dozens of potential new favorites. Within Epitonic's huge roster is at least a song or two from some major-label acts, among them the New York band Secret Machines, the Texas band Sparta and the English bands Radiohead and Spiritualized. But independent bands like Bright Eyes or Godspeed You Black Emperor are every bit as good.
Webjay: At http://www.webjay.org/, music fans share their Web finds with the world. There is no music on the site, just lists of links that allow users either to play entire lists or to download items directly one by one. Webjay is something like the lists submitted by customers at http://www.amazon.com/, but with connections to the music itself. As such, it's only as good as the widely varied skills of its contributors, and its links are not always dependable.
Furthurnet: At http://www.furthurnet.com/, this is a peer-to-peer network that trades only recordings of bands that encourage listeners to record concerts: not just the Grateful Dead but Phish, Gov't Mule, Dave Matthews Band, Los Lobos, Wilco and David Byrne as well. Users need to install a program available on the Web site. Most of the available concert recordings don't use MP3 files, but a better quality audio format, SHN, which also requires some software installation. It's easy; information on the site explains all the technicalities.
Another connection for jam bands is http://www.etree.org/, which points listeners toward recordings stored online and is equally fastidious about high fidelity. Meanwhile, concert recordings of all sorts, from vintage 1960s bootlegs to music only a few days old, have been traded at http://www.sharingthegroove.org/, although the site is currently undergoing maintenance.
The Library of Congress: Through the years, tax dollars have supported researchers like Alan Lomax on excursions to collect music from every nook and cranny and tradition they could discover across the United States. The Library of Congress has made a considerable amount available free online. A place to start is the American Memory Collection (memory.loc.gov/ammem/$audio.html), with fiddle tunes, American Indian music, border music from the Rio Grande, Dust Bowl songs and more.
Folkways Records: In 1987, the Smithsonian Institution bought the catalog of Folkways Records, which had set out to document every sound in the world and continues to support projects like a 20-disc collection of Indonesian music. Many of the Folkways recordings can be heard on the Web at http://www.folkways.si.edu/.
Internet Archive: The Internet Archive (http://www.archive.org/) includes a Live Music Archive with more than 10,000 concerts via etree.org. Most are from jam bands, but there is plenty to choose from. The archive also includes an assortment of other audio under All Collections, which has 131 songs from 78-rpm discs, and more than 3,000 songs on what it calls net labels, most of them releasing electronic music.
IUMA: The Internet Underground Music Archive (http://www.iuma.org/) was a pioneer of free Internet music. It was founded in 1993 as a place for musicians to post their own music online, and it just keeps on expanding. Unfortunately, it is both overwhelming and overwhelmed; finding a good song requires extraordinary luck, and downloading it will take a while. Like the other send-it-yourself sites noted here, IUMA can make a user appreciate what record company scouts do.
Garageband: Hopefuls face Darwinian competition at http://www.garageband.com/, where musicians are encouraged to rate 30 songs before submitting one of their own (or pay a $19.99 fee instead) and other listeners are also assigned tracks to rate. The songs that rise to the top of the charts have a chance to be heard on Garageband's radio outlets or collected on its compilation albums.
CNet: The computer experts at CNet include an extensive selection of music among their software downloads at music.download.com. A vast bulk of the music is submitted by musicians themselves.
Vitaminic: Founded in Italy, Vitaminic operates in nine European countries through local-language Web sites (http://www.vitaminic.co.uk/, .de, .fr, etc.). It offers tens of thousands of aspiring bands and a smattering of better-known acts, although brand-name bands like Franz Ferdinand tend to offer only streaming audio rather than downloads. But the site is well organized and also includes video clips from the likes of Nick Cave.
BeSonic: A site founded in Germany where musicians can place their songs online, http://www.besonic.com/ has a slightly more international perspective than the other newcomer sites. Rankings and recommendations help visitors sift the material. Registration is required for downloading.
Pure Volume: More than 76,000 songs are available at yet another site for aspiring musicians, http://www.purevolume.com/, which is strongly weighted toward rock. To winnow the site, try the Pure Picks column or look under the category Music for Top Artists (Signed).
DMusic: Musicians can also post their own songs on DMusic (http://www.dmusic.com/). It helps users wade through more than 17,000 acts - an overwhelming majority categorized as alternative or rock - by listing DM Picks and by having users give songs a thumbs-up or thumbs-down and append comments.
Smart-Music: Dance-music experimenters dominate at http://www.smart-music.net/, a selective site that draws its downloadable MP3's from hard-to-find small labels.
Ragga-Jungle: Slow, deep reggae bass lines are the foundation for whole families of dance music represented at http://www.ragga-jungle.com/.
Classic Cat: With so much classical music in the public domain, it's a surprise that there aren't more free downloadable sites offering it, although the length of classical compositions can make them inconvenient to download. At http://www.classiccat.net/, it's possible to search by composer, from Monteverdi to Messiaen. The selection is spotty and links don't always work, but it's a start.

Saturday, September 18, 2004

"You better lose yourself in the music" dixit Eminem!


"You better lose yourself in the music, the moment
You own it, you better never let it go
You only get one shot, do not miss your chance to blow
This opportunity comes once in a lifetime yo"


This hook has become so famous especially for its rythm that all young people and teens, if they don't know the whole song, at least know this part by heart...

There are times when you lose yourself to music, to a good movie, to a chat (virtual or real) with total strangers... all this I guess to shun losing yourself to melancholy, to solitude, to bitterness and to a soliloquy which makes you get so cross with your own self that at times you'd be ready to blow your "mothafuckin" body off just to get rid of that internal scolding voice! Extreme, heuh!!?? Better push it to an extreme to portray its magnitude.

Now is it true that once you own it you never let it go?? I doubt it! I guess you're more tempted to let go than to hold to anything that's precious and valuable. We waste ourselves, we waste our lives, we waste our families and we waste our love... We are a wasteful "bunchafellas"!!! So we DO miss the chance to blow.

I had it all (including the chance to blow) and wasted it all in my foolish quest for "the real thing". We don't really get to know what the real thing is; we just go wandering in the pursuit of some abstract ideal till we get so blind, so deaf and so dull we don't even see the chance of our life pass us by... THAT'S WASTE!!!

(to be continued)

Thursday, September 16, 2004

Chapeau le Ministère Marocain de l'Education Nationale...

Eh bien notre cher ministère de l'éducation nationale est un excellent gestionnaire qui met en place les emplois du temps des cours en tenant compte de toutes les parties prennantes dans l'opération éducative et qui sont donc les élèves d'une part et les enseignants de l'autre.
Cette année le besoin s'est fait ressentir de faire un recenssement et c'est les enseignants qui sont impliqués dans cette opération. Les enseignants sont également impliqués au niveau des différentes délégations et académies pour la préparation des programmes et des évaluations. Tout ceci requiert donc de libérer certains enseignants... logique! Mais ce qui est moins logique c'est qu'au lieu d'intégrer de nouveaux enseignants qui assureront le remplacement de ceux accaparés par le ministère au niveau des recenssements et autres tâches administratives et pédagogiques, notre cher ministère (qui n'a jamais de postes budgétaires disponibles) répartit les heures de cours sur d'autres enseignants en fonction également. Mais bien sûr il est hors de question de rajouter des heures sur le tableau de service des enseignants remplaçants (ces mêmes enseignants étant plus intéressés par les disponibilités qu'ils pourront remplir auprès d'autres établissements privés et centres de formation professionnelle et qui leur permet de se faire un petit pécule supplémentaire qui arrondit leurs misérables fins de mois).
Résultat de cette opération qu'on nomera "casse tête chinois": c'est les élèves qui voient le nombre d'heures alloué à certaines matières réduit!!! J'explique avec des chiffres. Les lycéens sont sensés avoir 5 heures d'anglais par semaine (l'anglais étant une langue à laquelle le ministère accorde beaucoup d'importance pour un avenir meilleur de notre système éducatif et qui est donc une des matières de notre baccalauréat national. Alors que le français est testé en 1ère année de bac, l'examen d'anglais fait partie des epreuves de terminal). Eh bien cette année (et j'espère que ça se limitera à cette année parce que notre ministère est bien capable de ne pas en faire une exception et de maintenir l'état actuel des choses) les lycéens n'auront que 4 heures d'anglais par semaine. Ceci permettra de réduire sur le tableau de service d'autres enseignants qui pourront donc récuperer les classes des enseignants mobilisés sur des tâches administratives et académiques (certes plus importantes pour l'avenir du pays que l'éducation de nos enfants)!!!
Bref, tant que c'est notre cher ministère qui tient les rênes, nous n'avons pas à nous en faire pour l'avenir de nos enfants et donc de notre pays...
(à suivre)

Wednesday, September 15, 2004

Workaholic!!! I doubt it...

"You gotta make a choice, she said, it's your job or me..." Well, the choice seems to be all made between your living and your love. You gotta live first so as to love! Logical, responsible, practical, acceptable, respecable, presentable... as Supertramp would put it :)
If you ever had to undergo such a situation, I guess your choice was just as mine... your job of course.
I don't know why some people like to put themselves on a scale with some universal realities! They just don't seem to get hold of the natural course of life... Anyway, maybe it's a shared responsibility as well. I think it's always a good thing to set the lines of conduct inside each and every kind of human relation so as not to get any surprises.
A woman needs a job for self fulfillment, they say! Well, a man needs a job for a simpler and more natural reason... to eat and, in many cases, to feed a family!

Family ties...

Some ties, more than others, are a source of inspiration, of pride, of joy and have the power to bestow lots of energy and vigor on you so you can face your daily activities with more confidence! I reckon family ties are most representative of this state of mind. Again from my own experience, I like to sit amidst the members of my family (especially the kids), and just be there with them. We may talk nonsense, which we frequently do, or we may be trying to make a serious decision concerning one of us, it all turns out to be just as conclusive in terms of self satisfaction. There is an intense feeling of contentment that flatters around and tells us that "yes, we need each other so much and yes we do belong with each other"...
The three little kids are a bliss... they are so fresh, so spontaneous, so full of life and energy that being with them is a moment of intense joy and meriment. The others, the adults, show no reluctance in talking overtly about their fears, their expectations, their anxieties yet they are at times less spontaneous and may take time to express themselves. Anyway, it's always a pleasure to be with them all, providing I do have time for that as my job takes 90% of my time and even more...